Quand mon Boubou national est mort en mai 2019 je m’étais dit, je ne veux plus de chats.
C’était toujours compliqué quand je partais et mes vieux chats sortaient, donc j’avais toujours un espèce de souci derrière la tête.
J’ai déménagé en janvier 2020 pour prendre un appartement en hauteur. Je voulais la tranquillité, le calme et surtout avoir un sentiment de liberté que j’avais l’impression de ne pas avoir.
Et est arrivé le premier confinement Covid en mars 2020. Je pense que c’est une des pires périodes que j’ai vécu ces dernières années. La vie s’est arrêtée.
Au travail, mon « super » chef avait eu la bonne idée de partager toute l’équipe en 2. On travaillait 3 jours, on avait 3 jours de congé. C’était un roulement entre les 2 équipes.
L’idée était que si une équipe tombe malade (à ce moment-là, le temps d’isolement était de 10 jours en cas de maladie et de cas contact), l’autre équipe prenait la relève. Une idée de fous….
A ce moment – là j’avais un poste de responsable et je me suis retrouvée à travailler pendant 6 semaines non – stop, parce que, pendant mes jours de « congé » je faisais du télétravail. Des téléphones et des mails sans interruption, faire des tableaux, faire des commandes, répondre à mon équipe en cas de problème.
Et des problèmes il y en a eu….
Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience ce que ne pas être libre voulait dire. Ça n’avait rien avoir avec des chats ou pas, le manque de liberté sont les barrières qu’on se met à soi – même, à travers nos propres limites et/ou à travers les limites que la société nous impose.
Pendant 6 semaines je n’ai vu personne, à part une demi-équipe au travail. Aucun contact externe, quelques téléphones avec ma famille, avec mes amis. Et toujours cet arrière-plan d’angoisse parce que, au premier confinement, on ne savait vraiment pas ce qui allait se passer…..
Je n’ai jamais souffert de solitude, c’est quelque chose que je ne connais pas. Je peux très bien ne voir personne plusieurs jours à la suite, sans que cela ne m’affecte. Je m’occupe toujours, j’ai toujours quelque chose à faire.
Mais à ce moment -là, le plafond m’est tombé sur la tête.
Je suis content de vous lire à nouveau. Je suis souvent passé pour voir si il n'y avait pas de nouvelles entrées sur votre blog.
Peut-être que vous vous souvenez de moi, nous avons échangé des commentaires dans nos blogs, c'était avant cette période étrange que fut le début de la pandémie.
Je vous souhaite une bonne soirée.